Danton, A Study

Appendix X

NOTES OF TOPINO-LEBRUN, JUROR OF THE REVOLUTIONARY TRIBUNAL

 

The interest of these notes is as follows:—They are the only verbatim account of the trial which we possess. There are of course the official accounts (especially that of Coffinhal), and upon them is largely based the account in M. Wallon's Tribunal Révolutionnaire; but these rough and somewhat disconnected notes, badly spelt and abbreviated, were taken down without bias, and as the words fell from the accused. Topino-Lebrun, the painter, was at that time thirty-one years of age, a strong Montagnard of course; he hesitated to condemn Danton, but was overborne by his fellows, especially by his friend and master David.

 

These notes were kept at the archives of the Prefecture of Police until the year of the war. In 1867 M. Labat made copies, and gave one to Dr. Robinet, and one to M. Claretie. Each of these writers has used them in their works on the Dantonites. The original document was burnt when, in May 1871, the Commune attempted to destroy the building in which they were preserved.

 

There are given below only those portions which directly refer to Danton and his friends.

 

Au président, qui lui demands ses nom,prénoms, âge et domicile, il répond: Georges-Jacques Danton, 34 ans, né à Arcis-sur-Aube, departement de 1’Aube, avocat, député à la Convention. Bientôt ma demeure dans le néant et mon nom au Panthé de 1’histoire, quoi qu’on en puisse dire; ce qui est très sûr et ce qui m'importe pen. Le peuple respectera ma tlte, oui, ma tete guillotine 1

 

SEANCE DE 14 GERMINAL (13 AVRIL).

 

[Westermann having asked to be examined, the judge said it was " une forme inutile."]

 

Danton. Nous sommes cependent ici pour la forme.

 

Vest, insiste. Un juge vas (sic) 1'interroger.

 

Danton Ait: Pourvu qu'on nous donne la parole et largement. je suis sur de confondre mes accusateurs; et si le peuple francais est ce qu'il doit 6tre, je serai oblige" de demander leur gr&ce.

 

Camille. Ah! nous aurons la parole, c'est tout ee que nous demandons (grande et sincere gaiete" de tous les d^pute's accuie's).

 

Danton. C'est Barrère qui est patriote , present, n'est-ce-pas? (Aux jur^s) C'est moi qui ai fait instituer le tribunal, ainsi je dois m'y connaltre.

 

Vest. Je demanderai . me mettre tout nu devant le peuple, pour qu'on me voye. J'ai re?u sept blessures, toutes par devant; je n'en ai regu qu'une par demure: mon acte d'accusation.

 

Danton. Nous respecterons le tribunal, parceque, &c. . . . Danton montre Cambon et dit: Nous crois-tu conspirateurs I Yoyez il rit; il ne le croit pas, ilcrivez qu'il a rit. , . .

 

Danton. Moi vendu? un homme de ma trempe est unpayable ! La preuve? Me taisais je lorsque j'ai d^fendu Marat j lorsque j'ai 4t4 d6cre*te* deux fois sous Mirabeau; lorsque j'ai lutt^ contre La Fayette? Mon affiche, pour insurger, aux 5 et 6 octobre ! Que Taccusateur (Fouquier-Tinville) qui m'accuse d'apres la Con- vention, administre la preuve, les semi-preuves, les indices de ma v^nalit^ ! J'ai trop servi; la vie m'est a charges. Je demande des commissionaires de la Convention pour recevoir ma denonciation sur le systeme de dictature.

 

J'ai ^t6 nomm^ administrateur par un liste triple, le dernier, par de bons citoyens en petit nombre [that is, substitute in December 1790],

 

Je f orcai Mirabeau, aux Jacobins, de rester k son poste; je 1'ai combattu, lui qui voulait s'en retourner a Marseille.

 

Oil es ce patriote, qu'il viezme, je demande a ^tre confondu, qu'il paraisse, j*ai emp^ch^ le voyage de Saint-Cloud, j'ai de prise de corps pour le Champ de Mars,

 

J'oflre de prouver le contraire [that is, the contrary of St. Just's statement that he was unmolested when he fled to Arcis] et lisez la feuille de Torateur: Des assassins f urent envoye's pour m'assassiner a Arcis, Tune a et& arr6te\ Un huissier vint pour mettre le d^cret a execution, je fuyais done, et le peuple voulut en faire justice. J'etais & la maison de mon beau-pfcre; on 1'investit, on maltraita mon beau-frere pour moi, je me sauvais (sic) a Londres, je suis revenu lorsque Garran fut nomine*. On offirit a Legendre 50,000 6cus pour m^gorger. Lorsque les Lameth . . . devenu partisans de la cour, Danton les combattit aux Jacobins, devant le peuple, et demanda la IWpublique.

 

Sous la legislature je dis: la preuve que c'est la cour qui veut la guerre c'est qu'elle a [a word illegible] Tinitiative et la sanction. Que les patriotes se rallient et alors si nous ne pouTons vous vaincre nous triompherons de 1'Europe (?).

 

Billaud-Varennes ne me pardonne pas d'avoir &k& mon secretaire. Quelle proposition avez-vous f aite contre les Brissotins? La loi de Publicola ! Je portal le cartel a Lou vet, qui refusa. Je man- quai d'etre assassine* a la Commune. J'ai dit a Brissofc, en plein, Conseil, tu porteras la tete sur 1'echafaud, et je 1'ai rapped ici k Lebrun.

 

J'avai prepare* le 10 aout et je fus a Arcis, parce que Danton est bon fils, passer trois jours, faire mes adieux a ma mere et r^gler mes affaires il y a des t^moins. On m'a revu solidement, je ne me suis point couche 1 . J'etais aux Cordeliers, quoique substitut de la Commune. Je dis au ministre Clavi&res, que venait de la part de la Commune^ que nous allions sonner Tinsurrection. Apres avoir r^gle toutes les operations et le moment de 1'attaque, je me mis sur le lit comme un soldat, avec ordre de m'avertir. Je sortis i une heure et je fus a la Commune devenue revolutionnaire. Je fis Tarr^t de mort contre Mandat, qui avait Tordre de tirer sur le peuple. On mit le maire en arrestation et j'y restais (sic) suivant Tavis des patriotes. Mon discours a 1' Assemble legislative.

 

Je faisais la guerre au Conseil; je n'avais que ma voix, quoique j'eusse de 1'influence.

 

Mon parent, qui m'accompagna en Angleterre [Mergez, a volunteer in 1792, and later a general of Napoleon's] avait dix fruit ans.

 

Je crois encore Fabre bon citoyen.

 

J'atteste que je n'ai point donne* ma voix a d'Orl&ns, qu'on prouve que je Tai fait nommer.

 

J'eus 400 mille f. sur les 2 millions pour faire la rev., 200 mille livres pour choses secretes. J'ai de'pense' devant Marat et Robespierre pour tous les commissaires des departements. Calo- mines de Bnssot. J'ai donne 6000 a Billaud pour aller , I'arme'e. Les autres 200 mille, j'aidonn^ ma comptabilit^ de 130 mille ei le rests je 1'ai remis.

 

. . . Fabre la disponibilite" de payer les commissaires, pare* que Billaud-Varenne avait de refus6 (szc).

 

II n'est pas , ma connaissance que Fabre precha la f e'de'ralisme.

 

J'embrasserais mon ennemi pour la patrie, a kquelle je de** nerais mon corps k deVorer.

 

Je nie et prouve le contraire. Ce tut Marat qui m'envuya a* porte feuille et les pieces, et j'avais fait arrester Duport. fee a ete jug6 k Melun, d'apres une loi. Liu et Lameth. ont vo-^u me faire assassiner. Ministre de la Justice, j'ai fait execu<r la loi. Pour mon fait, je n'avais pas de preuves judiciaires.

 

La guerre f einte n'est que depuis quinze jours, et 1 Brissotins m*ont pardieu bien attaqu^ Lisez le Moniteur. Barbarous a fait demander par le bataillon de Marseille ma tete et cellos de Marat et de Robespierre. Marat avait son caractere voicanise', celui de Robespierre tenace et ferine, et moi, je servais 4 ma maniere. Je n'ai vu qu'une fois Dumourier, qui me t&ta pour le ministre: ie repondis que je ne le serais qu'on bruit do canon, n m'ecri- vit ensuite. ^Plac^ la, Kelerman (sic) voulaifi passer la Marne et Dumourier ne le voulait pas; embarrass^ et mon dictateur, je soutins le plan de Dumourier, qui reussit.^ Craignant la jalousie de deux ge'n&aux, j'envoyai Fabre, etc. . . , avait vu Vesterman, an 10, le sabre a la main.

 

Jetalonnai Servanet Laen^e; je n'ai lonnude plan roilitaire que celui de Dumourier et de Kelerman, st Billaud fut nomm^ par moi pour surveiller Dumourier; il &SL a rendu compte a la legislature et aux Jacobin. Ordre d'examiner ce que c'etait . , . cette retraite (sic). La Convention a envoye* trois commissaires.

 

Moi, ministre, j'embrassais la masse et les details de k Justice.

 

Billaud m'a dit qu j il ne sarait pas si Dumourier e'tait un traltre; d'ailleurs c'^tait une surabondance de patriotisme.

 

-Sur, la Belgique, r^pete son dire aux Jacobins.

 

Le pi&ge des Brissots ^tait de faire croire que nous desorgani- sions les armies. . On me refuse des temoins, aliens je ne me defends plus !

 

Je vous fais d'ailleurs mille excuses de ce qu'il y a de trop chaud, c'est mon caract&re.

 

Le peuple dechirera par morceaux mes ennemis avant troia mois.

 

STANCE DU 15 GEBMINAII (4 AVBIL).

 

H&raulk Sur le petit Capet, nie le fait. II fut nomm^ pour la partie diplomatique avec Barr&re. Declare que jamais il ne s'est mle de negociations. Kie avoir jamais fait impiimer aucune chose en diplomatie. Deforgues envoya Dubuisson,

 

Herault. Je ne congois rien k ce galimathias. Je me suis oppos6 k Tenvoi de Salavie. C'est un moyen employ^ par nos ennemis. Envoyi dans le Bas-Bhin par le Comiti, je travaille (sic) avec Berthelemy (sic) k la neutrality de la Suisse et j'ai sauve* a la Kepublique un arm^e de soixante-mille hommes. Jamais je n'ai communiqu^ & Pioly rien en politique, il n'y en avait pas. Au surplus, il fallait me confroiiter avec Proly. J'ai 4t6 tromp6 comme j'a jaie st fois [J. Jay St. Foix] comme la Convention, comme jam bon [this does not mean ham, but Jean-Bon St. Andr6], qui le voulait emmener secretaire, comme Colot. Comme Marat, Proly a &t& port6 en triompne. La Convention, par un decret solemnel, a 16911 mes explications. Anacharsis me dit vient (sic) diner avec moi, diner avec Dufourni, etc. . . , J'ai laisse* la veuve Chemineau, etc. L'huillier! c'es^ a 1'instigation de Clootz.

 

J'ai connu Tabb^ guillotine* en troie [that is, in Troyes] (sic), dans mon exil il ^tait ehanoine et non rwfractaire. C'est done un plaisanterie. H n'^tait pas sounds au segment, il m'avait assist^ dans mon exil.

 

Au 14 juillet, a la Bastille, j'ai eu deux homines tujs a mes c6t&. Maltrait^ par mes parents, j'ai voyage, j'ai 6t6 incarc6r trois semaines en Sardaigne et je suis revenu.

 

Camille. Lors de sa dispute avec Saint-Just, celui-ce lui dit qu'il le ferait p&ir, ^j'ai denonc^ Dumourier avant Marat \ d'Orleans, le premier, j'ai ouvert la Revolution et ma inert va la former. Marat s'est tromp sur Proly. Quel est rhomme qui n'apas eu son Dilon? Depuis le n 4 [that is, of the Cordelier] je n'ai e*cris (sic) que pour me r<5tracter. J'ai attach^ le grelot i toutes les factions. On m'a encourag<5 ! e"crit (^c) etc. demasque la faction Hérbert, il est bon que quelqu'un le fasse.

 

Lacrotx. Sur la declaration de Miajenski, rappelle qu'il Ta confondu, que la Convention a 6h6 satisfaite, et qu'il n'a pas 6t6 accuse* pour cela. II dit: je fus envoy<5 k Liege pour connattre des reproches faits i la Tresorerie, et vice-versk Nous e*tions trois. Jamais je n'ai vu Dumourier en presence de Dumourier (au lieu de Miacrinski?). J'ai dit a Miajenski, sa legion man- quant de tout, que je appuyerais devant mes collegues, mais qu'il etait itonnant que sur le pays ennemi ou ne d^cr^tat pas que les troupes &rang&res fussent payees. Je n'ai ni bu, ni mange ayec Dumourier, Yu pendant six k sept jours toujours ensemble. Danton, Gossuin et moi nous avions visit^ toutes les caisses de la Belgique pour examiner les faits. Dumourier ne voulait point pxt^ter les mains au decre"t, je me levai et lui d^clarai que s'il ne signaiit pas a Theure, nous le ferions garrotter, etc. II signa 1'ordie 21 Bonsin. La seconds fois nous nous rendimes k Bruxelles, Dumourie r ^tait en Hollande. Tous mes collegues ont attest^ que je preposai) de me laisser aller aupres de Dumourier Tobserrer et le tuer mes collegues ne furent pas de cet avis.

 

iQogj et 600 livres de linge achet^ par Brune en pr^- sence des collejgues, pour la table. II etait & bon marche. II dut tre charg^ sur les voitures que ramenaient en France les restitu- tions des effets- pille*s par les g^n^raux, c'etait contenu dans une malle & mon adiiiresse. Je Tai declare alors au comit6 de Salut. Alois je Tai i^clam^e. Ne confondez pas la premiere voiture d'argenterie qua fut pill^, elle etait expedite par tous nos collegues.

 

Danton. J'avais d^fi^ publiquement d'entrer en explication BUT Timputation des 400,000. II result^ du proces-verbal qu'il n'y a k moi que mes chiffons et un corset molleton. Le Jew, somme*, m'a donn^ communication.

 

Appel4 aux Jacobins par mes collegues, je d^clarais (sic) que le Tenouvellement ^tait contre-revolutionnaire: ce que portait (sic) les pouvoirs des envoy^s des soci^t^s populaires. BiHaud-Yarennes m'appuya et je fus ckarg de faire la proposition le n a la Convention. Hérbert, le lendemain, me d&aongia dans sa feuille; et voili le principe de la calomnie.

 

Je fus indigne*, au 31 mai, de voir un officier qui disait: il n'y a ni Marais, ni Montague qui distribuait de 1'argent au bataillon de Courbevoie; je . . . t^moin Panis, Legendre, Eobes- pierre, Pache, Robert-Lindet. Alors je montais (sic) a la tribune, etc. . . . que nous n'etions pas libres. Au Comite, devant Pache, le 2 juin, j'ai improuve' la mesure maladroite de Hauriot. JSTous 1'avions pr^venu qu'en rentrant nous d^cr^terions les 32, mais que ce n'&ait pas assez pour la chose publique, qu'il fallait purger la Convention, et a propose* 500,000 livres pour I'arme'e de Paris que avait sauvd la patrie. Barere s'y opposa. C'est Barere qui a propos^ le d^cret d'accusation centre Hauriot; c'est moi qui ai ddfendu Hauriot contre cela. Qu'on entende les t^moins, la Con- vention a & tromp^e.

 

J'ai appete Tinsurrection en demandant cinquante revolution- naires comme moi. La Convention m'appuya, 1'avais dit troia mois avant, il n'y a plus de paix avec lea Girondins, ai-je la face Hypocrite?

 

Hanriot crut que j'etais oppos^ a Tinsurrection et alors je lui dis: vas toujours ton train, n'aie pas peur, nous voulon constater que 1' Assembled est libre.

 

Je n'ai jamais bu ni mang avec Mirande, et je proposal a mea colligues de Tarrlter, il s'y opposerent.

 

Je pris la main k Hanriot et lui dis: tiens bon.

 

Herault. C'est moi qui ai d^couvert 1'ordre sign^ au crayon par Hauriot pour laisser passer la Convention, ainsi, etc.

 

PhiUppeaiKc. Arrive* de mon dpt j'ignorais les intrigues, je fus tromp6 par Boland. Je me suis r4tract6 k temps. Lorsque je m'aper9us du pige tendu dans Tappel au peuple, je montai a la tribune et j'abjurai et votai de suite comme la Montagne. J'ai vote* pour Marat (c'est faux, il n'a vote* ni pour ni contre). Le Comite* ne rpondant point a mes lettres, je suis venu ici. Le Comite* ne m'a point entendu. Alors, pour remplir mon devoir, j'ai 3crit a la Convention, et l^v^nement, sur Hérbert, a prouve*, etc. On a fait contre moi des adresses contre moi (sic) etc. On a envoy de chez moi trois commissaires pour connaitre let f aits et Levasseur les a fait arreter.

 

Vesterman. Lorsque Dumouriez etait en Belgique j'etais au Hollande. Abandonn^ entre les ennemis, vivant de pillage, je suis arriv^ a Envers (sic) avec ma legion. Le regiment de cavalrie fut attaque*. Je repoussai Tennemi.

 

Accus de venir deux et trois fois apporter les dp6ches de Dumourier a Gensonne*.

 

L'arme'e manquait de souliers, je fus envoye* par Dumourier au Conseil, et je les rapportai a Tarm^e.

 

Dumourier lui montra la lettre de roi de Prusse pour son secretaire, qu'il avait renvoye', je courus apres lui et TarrStai de mon pouvoir. Le second voyage pour porter le pli des articles arrt6 (sic) entre les g^n&aux.

 

II a encore e"t6 envoy^ en otage a Mons, lors de Fevacuation. Troisi&me voyage pour amener Malus et d'Espagnac, et porta un pacquet (sic) au president du comit^ diplomatique, J'ai denonce* au (sic) Jacobins, au Comit le fils naturel de Proly, et on me rit au nez. II engagea au d^jeune' (sic) pour r^tablien Dumourier aux Jacobins, Ponxquoi ne m'a-t-on pas appeW lors de la d^posi- tion de Miajenski? J'etais ici, mand^ a la barre. Dumourier m'a toujours ^loign^ de lui, A protests' sur la capitulation d'Anvers. Sur le fait de Lille.

 

Avant d'arriver a Menhem Proly me denonca. Ici, on me mis (stc) hors de la loi et un officier prussien me montra la feuille de la Convention et m'engagea a rester, qu'on me payerait, et chercha a m'effrayer en disant que les autres g^n^raux avaient ete massacre's. Yoir au comit^ militaire. Je fus a Lille avec ma troupe. Je trouvai Mouton et vint (sic) prendre son ordre pour venir a la barre. J'ai pr6t4 seiment avant, a Douai. Le d^cret du 4 mai dit qu'il n'y avait lieu , m*accuser. JMtais d&ionce' aux comite's, je ne connais point Talma.

 

Danton. C'est Barere qui est patriote a present et Danton aristocrate. La France ne croira pas cela longtemps.

 

Danton, dans la chambre des accuses. Moi conspirateur t Mon nom est accote' de toutes les institutions r&volutionnaires: leve*e, arm^e r^v., comite 7 r^v., comite* de salut public, tribunal rdvolutionnaire, C'est moi qui me suis donne* la mort, enfin, et je suis un mode're !

 

[Topino-Lebrun left no notes of the following day, the 16 Germinal.]